Découvrez les techniques essentielles pour poser des tuiles faîtières et assurer l’étanchéité de votre toiture. Suivez nos conseils pour une installation durable et résistante aux intempéries.
On désigne par faîte, la ligne de jonction entre les deux flancs d’un toit. Le faîtage indique l’installation mise en place pour raccorder les deux versants du toit. Le faîtage est destiné à rendre la toiture étanche, tout en assurant l’équilibre et la solidité des différents composants du toit. Si auparavant, les faîtes ont été cimentés à la chaux, les techniques de faîtage ont été améliorées pour améliorer l’imperméabilité, mais aussi pour adapter les caractéristiques du faîtage aux mouvements de la charpente de la toiture.
La technique de pose à scellement
La technique peut se faire de deux manières :
- Soit avec des tuiles assemblables raccordées avec des fixations
- Soit avec des tuiles unies qui sont cimentées, sans avoir besoin de fixation.
D’une manière générale, les tuiles scellées au mortier sont moins durables. Au fil du temps, l’ossature du toit se déplace très légèrement et des crevasses se forment petit à petit au niveau du faîtage de mortier. Dans ce cas, le faîtage doit être totalement refait.
La technique de pose à closoir
Actuellement, il est d’usage de procéder à la technique de pose de tuiles faîtières en installant un closoir sous le faîtage.
Le closoir est constitué d’une armature centrale équipée de deux rouleaux adhésifs latéraux. Il est doté d’orifices destinés à assurer une bonne aération. Les closoirs sont de teintes laquées, pour qu’ils s’intègrent facilement à l’environnement esthétique de la toiture. Étant flexible, le closoir résiste aux déplacements de l’armature de la toiture.
Sur le même sujet
Coûts relatifs aux travaux de faîtage
Rénovation d’un faîtage traditionnel
Le remplacement d’un faîtage traditionnel nécessite le démontage de l’ancien, suivi de l’installation des nouvelles tuiles et raccords. Le coût est estimé entre 120 à 150 €/mètre linéaire.
Faîtage en closoir
Le coût d’installation d’un faîtage à closoir dépend de :
- La superficie du closoir.
- La présence ou non d’un chevron en bois.
Les coûts moyens sont les suivants :
- 45 à 60 €/mètre linéaire pour une pose.
- 30 à 40 €/mètre linéaire pour une rénovation (démontage inclus).
Quel que soit le cas, le mieux est de s’adresser à des professionnels de la toiture pour demander différents devis et de s’appuyer sur leurs expériences pour la mise en place pour que le travail soit de qualité.
Sur le même sujet
Mise en œuvre des tuiles faîtières

Apprenez-en davantage sur deux types de pose de tuiles faîtières.
Pose avec mortier
La première technique consiste à utiliser des mortiers, généralement à base de chaux, pour calfeutrer les tuiles et étanchéifier la jonction entre les deux rives de la toiture.
- Le mortier est appliqué de chaque côté des lignes faîtières.
- Une fois les excédents nettoyés, les tuiles sont posées et solidifiées.
Pose à sec
Le faîtage à sec peut se faire de deux manières, à savoir une pose avec sous-faîtières ou avec closoir. Cette méthode nécessite des fixations comme des clous, des clips ou un mastic polyuréthane pour maintenir les tuiles faîtières.
Deux options principales :
Adaptation parfaite au profil des dernières rangées de tuiles.
- Pose avec sous-faîtières :
Placées au dernier rang de chaque pente.
Assurent étanchéité et ventilation.
- Pose avec closoir :
Les tuiles faîtières ventilées sont posées sur un support flexible.
La mise en place des tuiles s’effectue sur une couche de mortier disposée de chaque côté des lignes faîtières. Après nettoyage des excès de mortier, il suffit de poser les tuiles.
Sur le même sujet
L’importance de la ventilation et de l’étanchéité dans le choix du faîtage
Le faîtage joue un rôle crucial dans la durabilité et la performance d’une toiture. Deux aspects essentiels, souvent négligés mais indispensables, sont la ventilation et l’étanchéité. Une bonne ventilation permet d’éviter l’accumulation d’humidité sous le toit, et permet ainsi de prévenir la formation de moisissures, la dégradation des matériaux et l’apparition de mauvaises odeurs. En parallèle, l’étanchéité garantit que la toiture reste imperméable aux infiltrations d’eau, même en cas de pluies abondantes ou de conditions climatiques extrêmes.
Ces deux éléments doivent être soigneusement pris en compte lors du choix de la technique de faîtage. Par exemple, un faîtage à closoir est souvent privilégié pour sa capacité à combiner ventilation efficace et étanchéité durable, grâce à ses orifices de ventilation et son matériau flexible qui s’adapte aux mouvements de la charpente. En revanche, une pose à scellement peut offrir une étanchéité robuste, mais elle risque de limiter la ventilation, ce qui peut poser des problèmes à long terme. Ainsi, le choix du faîtage doit être adapté non seulement au style de la toiture, mais aussi aux besoins spécifiques en termes de climatisation et de protection contre les intempéries.